Des Nouvelles de l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson

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L’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson (NCER-PD) à pour objectif de mieux comprendre les mécanismes de cette maladie neurodégénérative et de développer de nouvelles approches pour son traitement. Le professeur Rejko Krüger, coordinateur de NCER-PD, a présenté les grandes étapes de l’étude et les dernières avancées lors de la fête d’été 2020 – qui a eu lieu à distance bien sûr a travers d’une série de conférences en ligne.

« Notre objectif initial était de recruter 1600 participants pour l’étude. Cet objectif a été atteint en début d’année » rapporte le professeur Krüger. « Nous allons continuer à accueillir les patients nouvellement diagnostiqués qui souhaitent être inclus dans l’étude car cela permet d’augmenter la taille de la cohorte et d’améliorer la fiabilité des résultats » ajoute-t-il.

Depuis ces débuts, l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson rassemble plusieurs partenaires nationaux et internationaux. Elle est aujourd’hui reconnue dans le monde entier comme un exemple en matière de recherche diagnostique sur la maladie de Parkinson. En étudiant les mécanismes moléculaires, le rôle du microbiote intestinal ou encore la régulation de l’expression des gènes, les chercheurs peuvent mieux comprendre la maladie. Avec pour objectif d’aboutir à un diagnostic plus précoce de la maladie et au développement de traitements améliorés et personnalisés. L'équipe de NCER-PD s’intéresse par exemple à de nouveaux formats thérapeutiques - des petites pompes délivrant des médicaments - et à une approche diagnostique qui utilise le microbiote intestinal comme un indicateur du stade de la maladie.

Les examens réguliers auxquels se prêtent les participants et les prélèvements d'échantillons sont la clé pour obtenir des informations continues sur la maladie. De plus, ils permettent d’assurer un suivi étroit de l'évolution de la maladie pour tous les patients impliqués dans l'étude et facilitent l'adaptation du traitement si nécessaire.

Dans la deuxième phase de l’étude, les chercheurs vont s’intéresser plus particulièrement aux stades précoces de la maladie de Parkinson, notamment en constituant de nouvelles cohortes (groupes de participants). L’accent sera par exemple mis sur les personnes atteintes de troubles du comportement en sommeil paradoxal, un des facteurs de risque pour la maladie de Parkinson.

Vous pouvez retrouver la présentation complète du professeur Krüger (en allemand) dans la vidéo ci-dessous.