Étudier un trouble du sommeil pour mieux comprendre la maladie de Parkinson
Durant la deuxième phase du programme de recherche NCER-PD, les chercheurs s’intéressent à certains des facteurs de risque qui favorisent le développement de la maladie de Parkinson. Dans ce but, ils invitent un nouveau groupe de participants, composé de personnes atteintes d’un trouble du sommeil bien spécifique, à participer à une étude.
Le « trouble du comportement en sommeil paradoxal » ou TCSP se caractérise par des comportements anormaux pendant un des stades du sommeil. Alors qu’elles sont endormies, les personnes concernées sont agitées : elles miment les actions dont elles rêvent, parlant, criant et faisant des mouvements brusques, parfois si violents qu’ils peuvent affecter leurs partenaires.
Une forte proportion des personnes atteintes de ce trouble du sommeil – mais pas toutes – développe plus tard une maladie neurodégénérative comme la maladie de Parkinson. Les chercheurs espèrent donc qu'un suivi étroit d’un groupe de personnes touchées apportera des connaissances sur les signes avant-coureurs de la maladie et sur son évolution. Ils souhaitent mieux comprendre les facteurs qui jouent un rôle dans la transition entre ce trouble du sommeil et le début de la maladie de Parkinson.
Pourquoi participer à cette étude ?
Le suivi régulier qui fait partie intégrante de l’étude sera bénéfique aux participants atteints de TCSP. Il permettra de surveiller l’évolution de leurs symptômes, aidant à les traiter au mieux et à améliorer la qualité de leur sommeil. Au-delà de ces avantages, l’étude portant sur ce nouveau groupe de volontaires apportera des informations complémentaires sur le stade prodromal – avant l’apparition des premiers symptômes caractéristiques – de la maladie de Parkinson. Cela facilitera le développement d’outils de diagnostic innovants et ouvrira la voie vers de futurs traitements neuroprotecteurs.