J’ai toujours été fasciné par le cerveau, même longtemps avant de commencer mes études de médecine. Naturellement, cela a joué un rôle lors de ma spécialisation. En tant que neuropathologue au Laboratoire national de santé, je mène des autopsies sur des cerveaux humains pour essayer d’en apprendre plus cet organe et son fonctionnement. En plus de mon travail clinique, je dirige deux équipes de recherche au Luxembourg Centre for Systems Biomedicine de l’Université du Luxembourg et au Luxembourg Institute of Health. De cette façon, je peux faire le lien entre la recherche fondamentale et les applications cliniques. En transférant les résultats de la recherche dans la pratique clinique et en validant les observations cliniques au laboratoire, on se bénéficie mutuellement.
Un de nos projets phares est la création d’une banque de cerveau au Luxembourg. Dans cette structure sont conservés les cerveaux de donneurs qui ont décidé de léguer leur cerveau après leur mort pour contribuer à la recherche, qu’ils soient atteints par la maladie de Parkinson ou non. Cette banque de cerveau est une opportunité unique pour étudier le cerveau humain et mieux comprendre la maladie, au bénéfice de générations futures !
